LE SPORT AU SERVICE DES IDEOLOGIES

, par Solange Pierrat

LE SPORT AU SERVICE DES IDEOLOGIES

Doc 1 : Affiche du Comité National Olympique Italien

Doc 2 : Extrait des sessions du conseil municipal de Bologne, 20 juillet 1925« Le succès de nos athlètes en terre étrangère constitue une excellente propagande italienne à l’étranger. A raison, son Excellence Mussolini a dit que nos champions, en plus d’incarner un progrès physique de la race, sont nos meilleurs ambassadeurs auprès des étrangers. Le gouvernement national a compris la fonction très haute du Sport, et en conséquence, il a veillé à encourager toutes les initiatives en ce domaine ».

Doc 3 : Bruno Malitz théoricien nazi, 1934« Nous autres nationaux socialistes soutenons le sport et les exercices physiques pour le peuple pour des raisons de race, de sang. Il s’agit de soigner, de conserver et d’élever le peuple allemand, la race nordique. »

Doc 4 Discours de Kurt Munsch, congrès de Nuremberg 1935
« Quelle est l’utilité de la gymnastique et du sport pour la formation du corps et pour la bravoure ? Un cœur sain et des poumons sains sont les premières conditions pour toute attitude militaire…Et comme les exercices populaires se déroulent en plein air, par tous les temps, ils forment une préparation excellente pour l’endurcissement et la capacité de résistance pour la vie de campagne, dure et inaccoutumée. Tous les exercices du corps trouvent leur couronnement dans leur utilisation pratique. Le gymnaste et le sportsman doivent être à même d’utiliser ce qu’ils ont appris lorsque les événements l’exigeront. »

Doc 5 Léo Lagrange, sous secrétaire d’état aux sports dans le gouvernement du front Populaire.
Le 10 juin 36, à la radio « Nous ne voulons pas que notre action ait pour seul objet de mettre dans les mains de nos jeunes un fusil. C’est en messagers de vie et non pas de mort que nous voulons nous présenter »
A la chambre des députés en 1937 : « Nous ne nous proposons pas d’appeler notre jeunesse à marcher au pas cadencé. Nous voulons l’appeler à la conquête de sa joie et de sa santé ».

Doc 6 : Léon Blum, lors de son procès à Riom en 1942« On s’est rendu compte que le loisir n’était pas la paresse, que le loisir et le repos après le travail, que le loisir et le sport sont pour l’ouvrier la santé, et aussi comme une réconciliation avec une vie naturelle dont il est trop souvent séparé et frustré »

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)